VICTIMA

VICTIMA est un balado destiné à toutes les personnes concernées par les victimes d’actes criminels. Visant à informer et à sensibiliser, vous y entendrez des informations sur les programmes et ressources existantes.

Étapes 1 et 2 : La survenance de l’acte criminel et l’appel à la police

Étape 1 - Survenance de l'acte criminel

Un acte criminel peut survenir de multiples façons….Il n’existe pas de victime parfaite ou de crime type. La violence peut prendre différentes formes; verbale, psychologique, physique, sexuelle, économique, technologique ou judiciaire. La première étape est d’abord de reconnaître cette violence qui est vécue et ce n’est pas toujours évident. Au cours des différents épisodes du balado tu verras qu’il existe de nombreuses ressources faciles à contacter où tu peux poser toutes tes questions et prendre de l’information sur ce que tu vis. Quand tu seras prêt.e, à dénoncer ou à porter plainte appelle le service de police le plus près de toi.

Qu'est-ce que la violence conjugale

« Joëlle et moi, on veut à tout prix t'aider »
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« Peu importe la victime qui nous écoute, si t'es pas certaine, pose des questions, va chercher de l'aide. Sens toi pas mal de ce que tu vis, parce que tu ne t'es pas mise là dedans volontairement »
Joëlle Laparé et Martine Milton
Agentes de liaison, police de terrebonne

Étape 2 - Appel à la police

Crédit photo: Steven Lafortune

Joëlle Laparé et Martine Milton

Depuis 2018, ces deux agentes de liaisons de la Section de la surveillance du territoire du service de Police de Terrebonne, analysent tous les dossiers des victimes de violence conjugale ou sexuelle de leur territoire.

Les agents de liaisons sont responsables, entre autres, d’une relance téléphonique aux victimes dans les 7 à 10 jours après l’évènement pour les dossiers dont l’agresseur a été libéré avec une promesse et des conditions.  Ce suivi sert à vérifier l’état de la victime, répondre à ses questions, faire un rappel des conditions émises à l’agresseur et lui offrir des ressources au besoin. 

Résumé Modèle Terrebonne -violence conjugal

Par agente Joelle Laparé et agente Martine Milton, SM Terrebonne

Depuis 2018, le Service de police de la ville de Terrebonne a mis en place le programme d’aide aux victimes dans le but d’améliorer le service offert à la victime et de la mettre en avant-plan. Cela constitue en une relance téléphonique aux victimes dans les 7 à 10 jours après l’évènement pour les dossiers dont l’agresseur a été libéré avec une promesse et des conditions.  Ce suivi sert à vérifier l’état de la victime, répondre à ses questions, faire un rappel des conditions émises à l’agresseur et lui offrir des ressources au besoin. 

 

Déploiement des agents de liaison en matière de violence conjugale

Les agents de liaison en matière de violence conjugale deviennent des ressources et des partenaires pour ses pairs. Leur travail est axé sur la victime et la communication entre les différents paliers autour d’elle.  Le principe est fort simple, tout comme au tribunal du district de Laval, nous proposons un traitement vertical des dossiers de violence conjugale afin de mettre la victime au centre des interventions. Les procureures aux poursuites criminelles et pénales prennent en charge les dossiers du début à la fin, indiquant que la victime fait affaire avec une seule procureure qui devient une référence constante pour elle.

Cette procédure a déjà fait ses preuves au palais de justice, mais peut facilement être mis en place afin d’augmenter l’efficacité dans un poste de police.  Les agents de liaison en matière de violence conjugale ont plusieurs mandats améliorant ainsi le travail et la collaboration à même le service, mais aussi à l’extérieur de celui-ci.  Les agents de liaison révisent tous les dossiers de violence conjugale (sommation, promesse et conditions et détention) ainsi que les dossiers de chicane de famille (événements non-criminels) en contactant la victime, en lisant les dossiers et en assurant une continuité pour la victime avec les partenaires tout au long du processus judiciaire et même après dans certains cas.

De plus, avec la présence du CAVAC au Service de police de Terrebonne, nous travaillerons de concert avec eux.  Le CAVAC prend un premier contact avec la victime à la suite d’une référence policière lors de l’intervention.  Les intervenantes informent les victimes des services offerts à elles et font une intervention psychosociale.  Les intervenantes vont également les informer que nous allons les contacter pour tout ce qui est du volet policier.

Cette façon de travailler permet de mettre la victime au centre des interventions, de l’encadrer tout au long du processus judiciaire et même plus.  Cette méthode de travail prévient le travail en silo et favorise le partenariat.

De plus, nous travaillons aussi à briser le cycle de violence conjugale pas seulement auprès des victimes, mais aussi auprès des agresseurs.  Nous nous assurons du respect des conditions spécifiques (couvre-feu, suivi thérapeutique, etc..).  

 

Fonctions principales de l’agent de liaison

  • Suivi aux victimes : Faire le suivi dans les 7 à 10 jours. Lors des suivis, s’il y a des événements supplémentaires (autre plainte, bris).   De plus, les agents font aussi les retours d’appels lors de chicanes de famille (événements non-criminels) pour ainsi confirmer qu’aucune infraction n’a effectivement été commise. Ce suivi est ajouté pour déceler le potentiel de violence conjugale qui pourrait être sous-jacent à ces chicanes.
  • Suivi aux agresseurs : Les agents assurent un suivi aux agresseurs pour lui offrir les ressources nécessaires afin de réduire les risques de récidive du cycle de la violence.
  • Retraits de plainte : Cette formule de prise de déclaration pour le retrait de plainte est très appréciée au tribunal (bien que le retrait de plainte ne soit pas priorisé). Elle permet de mieux cerner les besoins de la victime et les motifs du retrait de plainte.
  • Plaintes croisées : À la suite d’un retrait d’accusations, les agents prendront contact avec la victime pour une éventuelle prise de déclaration concernant l’événement favorisant sa collaboration.  
  • Relations avec les procureures aux poursuites criminelles et pénales du district de Laval et les ressources : Favoriser le partenariat et assurer un meilleur contrôle sur le dossier.  Ce partenariat permet de diriger la victime vers les bonnes ressources et d’assurer un lien s’il y a des changements au dossier ainsi que des changements législatifs. 
  • Demandes de compléments : Lors de demandes de compléments par les procureures aux poursuites criminelles et pénales du district de Laval, les agents sont au courant de tous les dossiers de violence conjugale, ils sont en mesure d’y répondre plus rapidement réduisant ainsi les délais d’attente pour tous.
  • Ordonnances de traitements un juge : Les agents font les suivis des ordonnances de programmes en violence pour les agresseurs avec les organismes (contact téléphonique) afin de renforcer les démarches pour briser le cycle de la violence. De plus, les agents font le suivi au niveau de toutes les conditions émises.  S’ils ne peuvent le faire eux-mêmes, ils s’assureront que ce sera fait par la patrouille.
  • Agents diffuseurs : Les agents suivent les formations en matière de violence conjugale.  Ils sont diffuseurs des informations reçues et à jour au sein du service et des partenaires.
  • Agents de référence : Les agents de liaison en violence conjugale développent une expertise en cette matière au niveau du Service (pairs), des témoignages au tribunal ainsi qu’au niveau de la population (questions, etc..) puisqu’ils travaillent majoritairement des dossiers de cette nature.  Les agents participent aux tables de concertation en matière de violence conjugale ou lorsque requis. Coaching et rétroaction des collègues.
  • Politiques de gestion : Actualiser de façon contemporaine les politiques et révision annuelle.  
  • Guide de rédaction : Les agents élaborent un guide de rédaction et de techniques de travail au niveau de la violence conjugale. Celui-ci sera mis àjour continuellement. Assurer un contrôle de la qualité des éléments importants au niveau des rapports.
  • Développement de partenariat : Les agents développent des relations de travail et de collaboration avec les divers organismes pouvant être impliqués dans le traitement ou le cheminement des dossiers de violence conjugale (DPJ, CAVAC, organismes d’accueil des nouveaux arrivants, … ).  Les agents de liaison VC arriment les démarches de prise de contact avec le CAVAC au poste de police et dirigent les victimes vers le CAVAC pour les interventions psychosociales.
  • Toutes autres tâches connexes : Par exemple, rencontre impromptue d’une victime se présentant au poste pour des questions ou aide dans les démarches. Assistance au bureau des enquêteurs pour des dossiers spécifiques en matière de violence conjugale.

Contacts

Joëlle Laparé : 450-471-8265 poste 1791

Martine Milton : 450-471-8265 poste 1793

Adresse courriel : vcf@ville.terrebonne.qc.ca

Ce courriel et ces numéros de téléphone sont autant pour les partenaires que les victimes.

Hugo en visite au quartier général de la police de terrebonne accompagné de ses deux invitées les agentes Joëlle Laparé et Martine Milton.

** S’il s’agit d’une urgence, faire le 911 **

J’t’ai pas frappée, paroles et musique par Lynda Lemay

La vignette VICTIMA par Pierre-Antoine Robitaille

La vidéo Victima par Julie Corbeil

 

Merci à Hugo Martin, Constance Saint-Pierre, Margaret Zhou, Julie Corbeil, Pierre-Antoine Robitaille, Lynda Lemay – Productions Calimero, Rolly Anctil, Margot Saint-Pierre, Sergio Travaglione, Claudine Thibaudeau, Paule Vachon , Marie-Eve Brunet, Annie Thériault, Cynthia Dagenais, Dominique Poirier . Véronique Allen, Nathalie Leroux, Ingrid Pruneau, Émilie Bourdages, Martine Milton, Joëlle Laparé, Virginie Dufresne-Lemire, Colette Cummings, Estelle Drouvin, Guylaine Martel, Isabelle Daignault, Joanny St-Pierre, Audrey Roy-Cloutier, Sophie Bergeron et Alexandra Bélanger